À propos…

… de la pétroleuse nymphomane

Anne Archet est née à Montréal en 1977 d’une mère québécoise et d’un père chinois qu’elle n’a jamais connu. Elle s’est découvert précocement une passion pour les curiosa quand elle a hérité de la collection de livres interdits de son grand-père, un notable conservateur qui vivait dans l’ombre son obsession pour le stupre et le vice. Elle tient son journal intime depuis qu’elle a appris à écrire et se consacre à la littérature érotique depuis la puberté. Pionnière du web, on pouvait lire ses textes pornographiques sur sa page personnelle de 1998 à 2003, puis sur le blog Lubricités / Les cahiers d’Anne Archet qui était à cette adresse de 2003 à 2019 (jusqu’au moment où une panne de serveur l’a convaincue d’enfin tourner la page). Diplômée en histoire et en philosophie, elle a bu jusqu’à la lie la coupe amère de la vie universitaire et de l’enseignement; elle se consacre maintenant à des activités plus saines: quelques piges, quelques contrats de révision et de rédaction, des rapines, des chapardages – bref, le moins de travail possible.

Oh, elle a aussi publié trois livres aux éditions du remue-ménage : Le cahier écarlate (2014), Amants (2017) et Perdre haleine (2020). Elle en a un autre intitulé Le vide: mode d’emploi qui paraîtra en septembre 2022 chez Lux éditeur. Elle allait oublier de le mentionner parce que ses revenus d’écrivaine publiée son si négligeables qu’ils couvrent à peine son loyer pour un seul mois et ne lui rapportent pas beaucoup plus en capital social, alors dites-moi pourquoi elle se donnerait la peine d’aller faire la belle et donner la papatte dans les salons du livre, han.

Elle consacre pas mal toutes ses énergies en ce moment à travailler sur Hyphes, un wiki-récit sous hallucinogènes – ce qui démontre encore une fois qu’être sarcastique, ce n’est pas une vraie job.

Anarchiste individualiste, amoureuse de Max Stirner, de Renzo Novatore et d’Alfredo Bonnano, on peut lire ses accès de colère sur son Blog flegmatique. Elle a une fâcheuse tendance à verser dans l’incitation à l’émeute et le déboulonnage des idoles les plus chères dans le cœur de ses contemporains, ce qui lui attire beaucoup plus de commentaires haineux et scandalisés que toutes les horreurs pornographiques qu’elle a pu écrire jusqu’à ce jour. Et puisqu’elle est féministe par-dessus le marché, imaginez la fange qu’on lui lance sur les réseaux sociaux; disons qu’elle a vite appris à se servir de la fonction «bloquer», alors ne le prenez pas personnellement si elle vous zappe soudainement pour un oui ou pour un non.

Bien qu’elle avait jadis l’habitude de se qualifier de bisexuelle, Anne Archet préfère maintenant se dire pansexuelle, parce qu’elle est woke as fuck (et qu’une simple brise l’excite). Elle a été amoureuse d’hommes, de femmes et de personnes non-binaires, de jeunes et de vieux, a vécu en couple et en triade. Elle vit maintenant seule dans son légendaire demi-sous-sol avec sa fille Lou, son carlin Boris et les bandits tragiques (Bonnot, Garnier et Callemin dit «Raymond la science»), ses chats. On peut en apprendre plus sur sa vie polyamoureuse sur son blog Vie de licorne, mais si j’étais vous, je ne prendrais rien qui s’y trouve pour du cash.

Anne Archet est aussi une fanatique de mots croisés, d’origami et de jeux de mots atroces, comme quoi nul n’est parfaite en ce bas monde.

Section pour dudes random fâchés en provenance d’une plateforme de médias sociaux quelconque :

Félicitations, vous m’avez trouvée. Voici un détail personnel qui pourrait vous aider dans votre quête de détails compromettants à mon sujet: je bave sur mon oreiller en dormant.

Faites en bon usage.


Médias sociaux